Les charges qui flambent, les donateurs qui vieillissent et ne se renouvellent pas, les pratiques de conquête de nouveaux donateurs coûteuses et peu efficaces, la fidélisation vitale mais insuffisante pour compenser la baisse des donateurs…
Le tableau diocésain de la collecte du Denier est plutôt sombre, et on peut y ajouter ce chiffre impensable : à la messe du dimanche, sur 5 catholiques présents, seulement un d’entre eux donne au Denier*.

Les diocèses mettent pourtant d’importants moyens au service de la collecte, mais force est de constater que le message n’arrive pas toujours au paroissien non-donateur. Les courriers envoyés par le diocèse n’atteignent que les donateurs et le matériel en paroisse n’est pas toujours distribué en temps et en heure, il est stocké de manière passive ou laissé même quand il est obsolète… Sur quel levier pourrions-nous compter pour changer la donne ?

Celui qui devrait être au cœur de la chaîne de collecte est souvent démobilisé, peu formé et peu informé. En effet, les responsables paroissiaux du Denier se sentent parfois à l’écart des actions de collecte du diocèse dont ils n’ont pas connaissance en amont, et disent manquer de suivi et de formation.*

Et pourtant, c’est LUI qui a un contact quasi hebdomadaire avec les paroissiens non-donateurs, qui les connaît et peut déclencher le nouveau don ; c’est en paroisse que se tisse le lien entre le fidèle et l’Église-institution.
Il faut donc lui donner tous les moyens humains et matériels pour optimiser son rôle crucial et déployer sa mission, et le réintégrer pleinement au cœur de la stratégie de collecte diocésaine : le former, l’accompagner, le soutenir.